Description de la leçon
Blocs de contrôle A
9m 49s
Plongez dans l'outil de programmation révolutionnaire qu’est le bloc de contrôle (Block Controller) et commencez à manipuler de simples boutons à l'aide de blocs de contrôle.
Transcription Vidéo
Blocs de contrôle A
9m 49s
0:08
Le composant Block Controller est unique dans le logiciel Q-SYS Designer, car conçu pour permettre de
0:14
commencer la programmation sans aucune connaissance des langages de codage spécifiques. Vous
0:19
devrez comprendre quelques concepts de programmation de base, que nous aborderons dans des
0:23
vidéos ultérieures, mais pour l'instant, ayons juste un aperçu de la navigation dans le composant Block
0:28
Controller. Il a une interface différente de tout autre dans Designer, alors familiarisons-nous avec la
0:35
façon dont ses blocs se connectent entre eux en étudiant un exemple de projet très simple.
0:40
Comme toujours, je recommande d'ouvrir le logiciel et de faire les manœuvres avec moi. Vous trouverez
0:45
le Block Controller dans la bibliothèque Schematic Elements en rubrique « Scripting Components ».
0:50
Faisons-le glisser sur notre schéma. La première chose notable est qu'il n'a pas de propriétés à régler ici,
0:56
à part sa position de base et sa couleur de remplissage. Double-cliquons sur lui pour accéder à son tableau de bord.
1:02
Pour l'instant, ce tableau de bord semble plutôt vide. Si vous faites de la programmation, vous aurez très
1:07
probablement besoin d'interagir avec des contrôleurs personnalisés de Q-SYS ou des connexions à des
1:12
appareils tiers, et nous pouvons ajouter ces contrôleurs et connexions avec ces boutons « Plus ».
1:17
Cliquons sur le « Plus » de « Contrôles », cela ajoutera un nouveau bouton Toggle.
1:23
Nous pouvons personnaliser le type de ce contrôleur et nous étudierons toutes ces options dans une
1:27
vidéo ultérieure, mais pour l'instant contentons-nous de le renommer. « Control_1 » n'est pas très
1:33
parlant, c'est un peu comme appeler votre chien « le chien ». Nommons-le de façon plus unique pour
1:39
faciliter son identification. Je vais appeler le mien « AMAZING », appelez le vôtre comme vous voulez.
1:46
Je ne vais pas ajouter de connexions car, comme je l'ai dit, je veux que cette démonstration reste très
1:51
simple. Allons donc directement dans l'interface du Block Controller, à laquelle vous pouvez accéder en
1:57
cliquant sur le bouton « Edit » dans la barre du haut.
2:00
Voici l'interface du Block Controller. D'une certaine façon, elle est similaire à celle de Q-SYS Designer –
2:07
vous avez un grand espace blanc vide dans lequel vous pouvez ajouter des objets et les connecter entre
2:12
eux, et tous les objets à votre disposition sont dans une bibliothèque du panneau latéral.
2:17
Mais plutôt que de router un signal audio comme le fait Designer, les composants du Block Controller
2:22
sont autant de pièces d'un puzzle logique. En soi, chaque pièce est incomplète, mais commencez à les
2:27
connecter ensemble et vous écrivez du code !
2:30
Vous pouvez voir que ces blocs sont répartis en diverses catégories : Values, Strings, Arrays, Operators ,
2:37
etc. Nous parlerons de ce que tout cela signifie plus tard, alors n’ayez pas peur si cela ne vous dit encore
2:41
rien. Il y a aussi une rubrique avec les blocs associés au contrôleur spécifique que nous avons fait –
2:47
voyez, il y a « AMAZING » juste là.
2:50
Alors, qu’est-ce que tous ces blocs ? Eh bien, imaginez qu'il y ait un Block Controller pour écrire une
2:56
phrase en anglais. Il pourrait avoir des catégories telles que noms, verbes, adjectifs, prépositions, etc.
3:05
Si vous faisiez glisser un verbe, par exemple, il vous inviterait à fournir un sujet et un objet pour ce
3:10
verbe. Si vous faisiez glisser un nom, vous auriez la possibilité d'ajouter un adjectif.
3:14
Vous pourriez les faire glisser dans l'espace de travail et les relier entre eux, et finalement vous auriez
3:19
une phrase anglaise cohérente ! Ce qui rend le Block Controller si puissant, c'est qu'il vous aide tout du
3:23
long à construire cette phrase correctement.
3:26
Il vous éviterait également de commettre des erreurs, comme l'utilisation du mauvais type de mot.
3:30
Plutôt qu'un espace blanc vide dans lequel vous pouvez taper n'importe quoi et complètement vous
3:34
tromper, vous rédigeriez votre phrase avec ces blocs comme garantie d'un résultat final ayant du sens.
3:41
Dans notre Block Controller, c'est la même idée, sauf que notre phrase a du sens pour un ordinateur.
3:48
Nos catégories font toutes partie d'un langage de programmation. Vous devez donc toujours
3:52
comprendre les concepts de base de la programmation, mais plus besoin de mémoriser les règles
3:57
syntaxiques d'un langage de codage particulier, qui sont la cause de la plupart des erreurs de script.
4:03
De tels outils de codage visuel servent souvent à initier ces programmeurs débutants que l’on appelle
4:08
familièrement des « enfants ». En fait, c'est un peu le but ! Le Block Controller rend la programmation si
4:14
facile que même un enfant peut y arriver. Je vais donc y aller et laisser ma place à cet enfant pris au
4:21
hasard sous mon bureau, et il pourra expliquer le reste de la vidéo. Bien, alors regardons comment ces
4:27
blocs se connectent entre eux. Encore une fois, ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas encore
4:31
ce qu'ils font. Je ne comprends pas non plus, parce que j'ai deux ans. Jouons juste avec les formes.
4:37
Tout d'abord, nous allons examiner nos choix de bloc pour le contrôleur « AMAZING ». Si vous
4:42
sélectionnez un bloc, il s’ajoute à votre espace de travail. Ce premier bloc, qui dit « on control change »
4:48
permet de définir l'action à effectuer lorsque le contrôleur change d'état. En résumé, si quelqu'un
4:54
appuie sur le bouton, cela doit « faire » quelque chose.
4:57
Mais la section « do » correspondant à l’action à faire est vide, et vous pouvez voir ces petites
5:01
languettes indiquant le type de bloc à potentiellement connecter ici. En général, toute commande aura
5:06
une encoche correspondant à cette languette, pour que ces blocs s'emboîtent.
5:13
Cherchons donc une commande dans notre rubrique « AMAZING », et nous pouvons voir que beaucoup
5:17
ont l’encoche triangulaire correspondante sur le dessus. Prenons celle-ci vers le bas qui contient « set
5:23
control » et « Legend ». Nous verrons ce qu'elle fait dans une minute.
5:28
Pour l'instant, nous pouvons la faire glisser dans notre schéma, et vous remarquerez que quand les blocs
5:33
se rapprochent, la languette et l’encoche où ce nouveau bloc peut être placé sont surlignés. Quand vous
5:39
relâchez le bouton de la souris, ces deux blocs s'emboîtent.
5:42
Si j'attrape maintenant le bloc supérieur et que je le déplace, les deux blocs ne font plus qu'un. Si je veux
5:47
les séparer, je dois prendre le bloc du bas. Vous remarquerez que vous obtenez cette même petite
5:52
animation lors de la séparation des deux blocs pour montrer qu'ils se détachent.
5:57
Ça me rappelle un peu la gelée de mon enfance et j'y suis accro depuis l'âge de deux ans.
6:02
Mais je vais garder ces blocs connectés pour le moment.
6:05
Parlons maintenant de ce bloc « set control Legend ». La « Légende » d'un contrôleur est tout
6:11
simplement le nom sous lequel il s'affiche. Le nôtre s'affiche sous le nom « AMAZING », mais vous
6:16
pouvez l'affubler de n'importe quelle légende.
6:20
Pour l'instant, notre bouton ne contient pas de texte. Ce script de bloc que nous avons écrit indique
6:26
juste que lorsque le bouton est pressé, ou lorsqu' un changement est apporté à « AMAZING », la
6:32
légende de ce contrôleur doit devenir… autre chose.
6:37
Certains blocs ont des sections qui peuvent être remplies à l'aide de menus déroulants. Par exemple, si
6:42
nous avions plus de contrôleurs que simplement « AMAZING », je pourrais en sélectionner un autre ici.
6:47
Nous pourrions aussi changer un autre aspect du contrôleur, comme sa couleur.
6:51
Encore une fois, il y a plusieurs choix possibles, c'est pourquoi un menu déroulant est parfait. En fait, ces
6:57
cinq options – Color, Legend, IsInvisible, etc. – sont les cinq mêmes que vous verrez ici dans les blocs
7:02
disponibles – Color, Legend, IsInvisible, etc.
7:06
Ces cinq blocs sont en fait exactement les mêmes, ils ne diffèrent que par l’option présélectionnée dans
7:11
leur menu déroulant. Ne vous inquiétez donc pas s'il paraît y avoir beaucoup d'options, le but est de
7:17
vous faire gagner du temps.
7:19
Parfois, il n’y a pas de menu déroulant car il y a trop de choix possibles. Nous devrons alors fournir notre
7:24
propre valeur. L'extrémité de ce bloc a une autre encoche à laquelle nous pouvons attacher un autre
7:30
bloc ayant une languette correspondante.
7:32
Ici, il nous suggère déjà un bloc – ce bloc faiblement coloré avec des guillemets. C'est un bloc pour
7:38
chaîne ou String – et une telle chaîne n'est rien d’autre qu'un morceau de texte. Puisque ce bloc change
7:44
l'intitulé du bouton, cela suggère que nous voulons probablement un texte ici.
7:49
Mais nous pouvons voir dans Strings qu'il y a tout un choix de chaînes, qui fournissent différentes façons
7:54
de composer du texte. Nous pourrions remplacer le bloc de notre commande par n'importe lequel de
7:58
ces blocs ayant l’encoche correspondante.
8:01
Si nous devions changer la couleur du bouton, il nous serait par contre suggéré d'utiliser une valeur de
8:06
couleur. Vous remarquerez que nous avons une bibliothèque complète de types de valeurs, dont ce bloc
8:10
de texte, un bloc numérique, un bloc vrai/faux et plusieurs méthodes de sélection de couleur.
8:17
Mais restons simples et revenons à l'option Légende, dans laquelle nous pouvons taper une chaîne pour
8:23
l’intitulé du bouton. On peut saisir le nom que l'on veut. Je vais taper « ON ».
8:29
Voyons si ça marche. Comme pour les autres contrôleurs de Q-SYS Designer, nous pouvons tester notre
8:34
projet en mode Émulation. De retour dans le schéma, vous remarquez que nous ne pouvons plus ajouter
8:40
ou modifier les contrôleurs dans notre Block Controller, car cela ne se fait qu'en mode de conception.
8:47
Si nous appuyons sur notre bouton – tada ! Il apparaît maintenant avec ON. Mais pour l'instant, ON
8:53
apparaît toujours quoi qu'il arrive, même quand on désactive le bouton, car c'est ce que notre très court
8:59
script demande de faire. Il force tout changement à régler l’intitulé sur ON.
9:05
Donc techniquement, nous n'avons encore rien fait qui n’aurait pu l’être tout aussi facilement en
9:09
saisissant un nom sur votre contrôleur. Nous devons ajouter de nouveaux blocs conditionnels qui nous
9:15
permettront de changer le libellé en « OFF » selon l'état du contrôleur.
9:19
Mais faisons d’abord une petite pause – pour ma part j'aurais bien besoin d'une sieste et d'un
9:24
changement de couche. Nous avons vu comment naviguer dans le Block Controller et assembler des
9:29
blocs, et dans la vidéo suivante nous verrons d'autres types de blocs pouvant composer des fonctions
9:35
plus complexes. Passez donc à la vidéo suivante dès que vous êtes prêt.
Téléchargements et liens
Blocs de contrôle A
9m 49s